Nom

Chlorophytum Comosum

Surnom

Plante araignée

Famille

Liliaceae

Origine

Afrique du Sud

Origine du Chlorophytum

Faire pousser un Chlorophytum dans l’eau est simple. Qui n’a jamais aperçu cette plante ? Voilà quelques années que le Chlorophytum a envahi nos intérieurs et nos bureaux. Ses longues feuilles arquées souvent bicolore sont facilement reconnaissable . A l’origine, le Chlorophytum est une plante couvre-sol des forêts tropicales d’Afrique du sud. Importée en Europe au XIXème siècle, elle a été très populaire dans les années 70 avant de tomber quelque peu dans l’oubli. Elle revient aujourd’hui dans le top des plantes à la mode pour différentes raisons. 

La plante parfaite

La principale raison de cet engouement pour le Chlorophytum est assez simple, c’est une des plantes les plus facile à entretenir. Elle se contente de quelques arrosages de temps en temps et sera heureuse aussi bien à l’ombre qu’au soleil. Cela en fait la plante parfaite pour tout débutant ou pour tous ceux à qui on a dit qu’un cactus était increvable. 

En plus de sa facilité d’entretien, le Chlorophythum est devenu célèbre pour ses propriétés dépolluantes. En effet, tout comme le Dracaena ou le Pothos, il fait partie des plantes les plus efficaces pour nettoyer l’air qui nous entoure en venant se nourrir des principales substances toxiques présentes dans nos intérieurs. Voilà pourquoi elle est devenue la plante indispensable à mettre dans un bureau où les ordinateurs, imprimantes, feutres et produits chimiques viennent rendre l’air hostile pour notre corps. 

Chlorophytum avec les racines à nues en hydroponie permettant de voir les racines de la plante lorsqu'elles sont en terre. On peut voir que ce qui rend le chlorophytum si resistant en terre est la morphologie de ses racines tubéreuse permettant de stocker l'eau en cas de sécheresse.

Les racines

Si en terre les racines tubéreuses du Chlorophytum sont assez épaisses et capables de stocker l’eau en cas de sécheresse, elles n’ont pas du tout la même morphologie une fois plongées dans l’eau. Cette capacité à stocker l’eau n’étant plus utile, les racines deviennent assez fines. Qui dit racines fines dit racines nécessairement un peu plus fragile. Le point de vigilance est au niveau de l’engrais. Une fois dans l’eau, le Chlorophytum aura besoin d’un apport de nutriments pour survivre dans la durée mais pour ne pas risquer d’abîmer les racines, cet apport dois être modéré et bien dosé. 

La mise en eau

Transférer un Chlorophytum d’une culture en terre à une culture en eau implique nécessairement un changement au niveau des racines. Les racines tubéreuses de terre, déjà gorgées d’eau, n’apprécient pas ce changement. Il est donc normal de voir rapidement ces racines pourrir, ce qui peut faire un peu peur. Heureusement, en parallèle de ça, on peut aussi observer de nouvelles racines se former. Elles sont cette fois beaucoup plus fines et grandissent vite. Ce changement au niveau des racines montre encore une fois à quel point le Chlorophytum s’adapte facilement. Au niveau de la plante, cette phase de transition peut l’amener à perdre quelques feuilles pour concentrer son énergie sans que ce ne soit trop alarmant. 

À noter qu’en bouturant le Chlorophytum, cette transition se fera beaucoup plus facilement car la plante produira directement des racines qui se plaisent dans l’eau.  

Une fois que les nouvelles racines auront poussé, vous pourrez normalement observer de nouvelles feuilles en formation au cœur de la plante. Voilà presque deux ans que nous avons un Chlorophytum en eau chez Tot.me et il n’a pas montré jusqu’ici de signe de faiblesse. 

Les engrais

Pour ne pas brusquer les racines, nous avons attendu un bon moment avant de mettre une seule goutte d’engrais. Nous voulions que le nouveau système racinaire soit bien en place. Nous l’avons laissé environ 6 mois pour s’adapter à son nouvel environnement en changeant l’eau toutes les trois semaines avec de l’eau de source. Une fois l’été arrivé, nous lui avons donné une dose d’engrais liquide tous les mois en changeant son eau. Au niveau de la dose, nous avons à peu près divisé par 10 la dose normale apportée à une plante en terre. 

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